Une nuit sans aube

Benoit d’Halluin, pour son premier roman, « Une nuit sans Aube », nous parle des sujets qui bousculent sa génération, mais aussi notre époque, si tant est que sa génération soit d’abord la fille de notre époque. En effet, il est peu probable que l’homme du vingt-et-unième siècle ne se différencie radicalement de l’homme des premiers temps de la civilisation : tous deux portent les mêmes désirs, les mêmes questionnements fondamentaux, les mêmes besoins essentiels. Simplement, l’époque l’aide, ou pas, à y répondre, et à chaque époque il y trouve une réponse différente.

Benoît est en quelque sorte le portrait-robot des idéaux du siècle, lui dont la réussite brillante en épouse tous les contours. Né au Canada, arrivé en France à dix ans, études à Londres, puis Janson de Sailly, l’école du Louvre, et l’ESCP, qui lui permettent d’accumuler un nombre impressionnant d’expériences professionnelles, au sein d’entreprises prestigieuses, des deux côtés de l’Atlantique. C’est le covid, qui lui fera quitter brusquement les Etats-Unis, et prendre le temps d’écrire ce livre. Il y raconte l’histoire de Catherine, prenant en catastrophe l’avion pour New-York afin de se rendre au chevet de son fils Alexis, percuté par une voiture, une nuit, sur un pont dans les Catskills.

La suite du récit évolue entre intrigue, histoire d’amour, et peinture de notre époque – nous y revenons – , dont il faut reconnaître qu’elle est assez sombre en premier lieu par une quête de sens et une recherche quelquefois désespérée de réponses : étourdissement professionnel, expériences (homo)sexuelles, adulescence infinie, poids paradoxal subsistant des normes sociales, et un concept original de médicalisation des émotions. Pour autant, pas question pour Benoît d’Halluin de produire un roman sombre : « Son message est que la vie n’est jamais simple, mais que l’amour, quelle qu’en soit la forme, nous sauve ».

Qui dit sortie de premier roman dit soirée de lancement. Elle s’est déroulée ce jeudi 10 mars 2022, largement arrosée dans un très chic restaurant du 3° arrondissement de Paris. Et le Champagne Gérard Neuville s’est fait un plaisir de témoigner modestement de son soutien à la création littéraire de ce jeune écrivain prometteur, en le faisant bénéficier d’un avantage amical et Blanc de Blancs !

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Interview Benoît d’Halluin 16/02/2022

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