L’année 2009.
L’hiver 2009 fut rigoureux, 20 jours de gel en janvier, mais sec. Le printemps fut doux, sans gelées, avec une forte pluviosité. Puis vint un été agréable, bien que ponctué par de nombreux orages. Les trois premières semaines d’août virent un pic de chaleur (6 jours à plus de 30°) et une insolation élevée favorable à la maturation. Beaucoup de pluies début septembres, avant un retour à un beau soleil de septembre.
Peu de maladies cette année là. Les vendanges s’ouvrent le 12 septembre pour le Chardonnay, le 13 pour le Meunier et les Pinots.
A l’œil.
La robe jaune dorée est soutenue par une belle effervescence aux bulles dansantes formant de jolies arabesques et offrant un beau cordon important qui persiste sur les parois du verre. Les bulles sont très fines, régulières, en chapelets. Quelques reflets argentés viennent agrémenter cette magie de la noblesse de l’effervescence.
Au nez.
Le nez se dévoile sur des notes minérales, sur un cocktail de fruits frais comme la poire, la pêche blanche, du pamplemousse, quelques touches de figues fraîches, mais aussi de fruits cuits et de noisette. Les sensations olfactives sont persistantes et se modifient au fur et à mesure de la dégustation. Une belle fraîcheur olfactive caractérise ce vin.
Au goût.
Ce champagne offre une bouche crémeuse, la mousse tapisse délicatement le palais. On y décèle des fruits à base d’agrumes (citron, pamplemousse, mandarine), de la pomme légèrement caramélisée et des notes de pâtisserie (brioche délicatement dorée, effluves de viennoiseries). Une bouche complexe et fraîche avec une explosion de vivacité sur un tapis de velours. Le palais est à la fois onctueux et vif, d’une grande fraîcheur gustative offrant de l’élégance et un friand tout à fait remarquable. Un bon équilibre pour ce champagne vif et charnu avec une texture souple, le tout en parfaite harmonie. Un très joli profil pour ce beau millésime 2009.
Le marier.
Plaisir simple : Tarte aux quetsches – Fondant aux 3 chocolats
Moment de détente : Turbot au beurre blanc
Haute couture : Croustade de Saint Jacques
La technique.
Chardonnay : 100 %
Alcool (°GL) : 12°4
Sucres (g/l) MR : 10,9
Acidité totale (g/l en H2 SO4) : 4,2
Acidité volatile (g/l en H2 SO4) : 0,18
Anhydride sulfureux (mg/l) Libre : 5
Anhydride sulfureux (mg/l) Total : 61
pH : 3,02
Fermentation malolactique : terminée
Date de l’analyse : 15-05-2013
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* Qualité, quantité, taille des bulles, disque, cordon de mousse : rappelons l’importance fondamentale de la qualité des verres de dégustation et du soin tout particulier qui doit leur être apporté lors du nettoyage et du séchage (point déterminant quant à l’appréciation). L’effervescence doit être jugée en bouche, et non visuellement.
Bon au vu de la description, j’achète le tout, les bouteilles et le menu proposé…
Je me dois de préciser que nous ne fournissons pas la cuisinière : 😉
Nous pouvons juste fournir les quetsches, c’est l’époque, et vous pouvez nous en demander cette semaine au bureau de Paris, nous en avons remonté (ou alors vous venez les cueillir à Etoges).